Théories du complot et croissants au beurre.

J’aimerais vous faire part aujourd’hui d’une théorie du complot à laquelle je crois « dur comme fer » et qui me fait froid dans le dos, même si je ne pense pas en subir les conséquences de mon vivant.

J’ai relus il y a quelques semaines le roman « 1984 » de Georges Orwell, livre que vous trouverez chez tous les excellents bouchers-charcutiers de votre quartier ou bien encore sur le site de Librairial, à la rubrique des romans. Sachant que ce bouquin a été publié en 1948-49, on peut sans peine le décrire comme un livre d’anticipation, présentant une société futuriste totalitaire, surveillant et désinformant les citoyens afin de conserver un contrôle total sur les populations.

Ce roman sombre, décrit par le détail comment un parti politique a instauré sa vision totalitaire sur une population dans le seul but de se maintenir au pouvoir et empêcher l’irruption d’une nouvelle « élite » comme cela a pu se produite par exemple quand une monarchie s’est effondrée sous l’impulsion d’une classe moyenne qui a pris le pouvoir par le biais d’une révolution. Alors oui je suis d’accord avec vous, cette phrase est longue, ambigüe et réservée aux pêcheurs de perles à forte capacité pulmonaire, mais c’est ainsi, c’est ma liberté d’expression à moi.

Donc au menu, le « big brother » impose une police de la pensé musclée et au pouvoir quasi-illimité, une désinformation constante au point de réécrire les anciens écrits selon les évènements qui surviennent par la suite, et le maintien de la société dans une peur panique permanente, une guerre mondiale qui dure depuis son installation.

Orwell nous présente donc une administration pléthorique au service du pouvoir, une information déformée délibérément, toujours au service du pouvoir et une population qui se soumet car aucune autre solution ne peut être envisagée en raison de la terreur dans laquelle elle vie, car la peur est paralysante.

Aujourd’hui en France nous avons une administration pléthorique au service d’elle-même, donc du pouvoir puisque le personnel politique est recruté majoritairement de l’administration, une information biaisée qui est au service du pouvoir puisqu’elle ne peut vivre que des subventions que lui alloue généreusement le produit de notre travail, et enfin nous avons une population qui vie dans la terreur permanente du politiquement correct, de la sanction administrative, du principe de précaution qui veut que rien de nouveau ne soit bon, d’un réchauffement climatique anxiogène, et plus récemment du terrorisme ambiant. Nul doute que la disparition d’une quelconque peur sera immédiatement remplacée par une autre, nouvelle ou ancienne, ce n’est pas ça qui manque.

Il est bien entendu que toute ressemblance avec des personnes et ou des évènements existants ou ayant déjà existé ne serait que fortuite et indépendant de ma volonté, parce qu’il ne manquerait plus que demain matin je sois réveillé par un officier de police à la moustache pendante et sentant l’ail !

Bon, je vais attendre de voir quand ils nous installeront des « télécran » et la sortie de premier dictionnaire de « novlangue ».